mercredi 13 juin 2012

Cosmopolis ou le manque d'étincelle...

Cannes, 3e jour


Et pourtant ça commençait bien. Le réalisateur: connu. L'acteur: playboy dans son premier contre emploi. L'actrice française: guest star...déchirée. La première scène: brillante de détachement, exemple de froideur, percutante.
On entre dans cette grande limousine futuriste. Juliette Bincihe, call girl de luxe déjantée, signe un rôle, même court, qui lui va plutôt bien.
Mais l'ambiance de la limousine est si froide qu'elle en devient, à la longue et malheureusement, trop rapidement ennuyeuse.
Quand va t'il se passer quelque chose ?
C'est néanmoins à regret que l'on quitte cette voiture qui campait presque parfaitement le film et son personnage principal.
Car la dernière scène, longue, sombre, presquer glauque, échappe et gâche le côté décalé de ce dernier Cronenberg.
Cette fin en fait trop: la serviette jaune ? (mais pourquoi ???) - ou pas assez... quelle réponse apporte finalement ce trader déchiré, changé en psychopathe ?
Aucune, peu d'éclairage. on sort de la salle indifférent ou, au mieux, dans l'expectative.
Le film était plein de promesses, mais il manque l'étincelle qui les aurait réalisé.




A voir avec: Un malbec B Crux de chez O. Fournier, Valle de Uco, Argentine. Explosif et bien présenté, mais trop court en bouche...

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