jeudi 22 août 2013

J'ai bu un bon Côtes d'Auvergne. Et toc.

Oui parfaitement! et même moi, la cantalouse de base, la patriote nourrie de viande de Salers et du fromage du même nom, j'étais partie pleine d'a priori bien négatifs.Ma dernière expérience auvergnates, c'était un Boudes bien d'chez lui, respirant la poussière à plein nez.

Le plus drôle c'est que si le magasin de chaussures avait été ouvert, je ne serai jamais rentrée chez Nicolas pour regarder le rayon "vins régionaux". Parce que j'étais à Clermont, et que je voulais des sandales. Des repetto rouge repérées à 60%, mais là je viens de perdre mes quelques lecteurs masculins.Mais bref je n'étais pas partie pour acheter du vin, et encore moins chez Nicolas.

Non obstant, magasin fermé, frustration assurée, me voilà chez le caviste d'à côté.
Que n'ai je point demandé au jeune adolescent a priori seul vendeur de cette boutique le soin de me conseiller. Il m'a sorti un magnifique discours tout droit tiré de "vendre du vin pour les nuls", mais j'ai réussi à écouter sans rigoler, j'avais grimpé le Puy de Dôme, j'étais fatiguée. Je suis repartie avec du rouge et du rosé. Et le rosé le voilà:
En tant que femme MWAHAHAHAHAHA comme dirait Sand http://lapinardotheque.wordpress.com j'ai craqué pour l'étiquette "tendance". En vrai, je me suis dit tiens, l'Auvergne sort de ses burons, intéressons nous y de plus près.

Une fois rafraîchie la susdite bouteille, je l'avais déjà presque oubliée lorsque mon cher et tendre l'a ouverte sans ménagement dans l'élan de désespoir du dimanche soir et me l'a servi, dans la foulée. Et là, surprise! "Mais c'est l'Auvergnat ?" Et bien, et sans façons (oui, je suis toujours aussi mauvaise dans les pseudo "références"), j'ai été épatée. C'était équilibré, très fruité, genre petites groseilles, cerises, un peu de framboises, le vrai côté gourmand et donc parfait en vin du "dimanchesoirausecours". Pas du grand, du fin, de la dentelle, mais juste ce qu'il faut de plaisir à portée de main ou de verre.

Et bien voilà, cette fois, c'est fais, l'Auvergne c'est comme le cochon, tout est bon, même le vin. Tiens, c'est mon jour pour les formules...

mardi 30 juillet 2013

Le vin est (vraiment) une fête



LE-VIN-EST-UNE-FETE-2011_SITE

A l'occasion d'un autre romantique dîner du Samedi soir, j'ai eu le plaisir de RE boire cette petite merveille d'Elian Da Ros, qui réconcilierait les anti bordelais et même les amis de la loi Evin avec le merlot et le cabernet sauvignon, pour peu qu'ils prennent la peine d'y tremper leurs lèvres. En même temps le méritent ils ? Mais cela est un autre débat.
Rien que le nom pousse à la consommation, n'en déplaise à Msieur Evin. Une simple bouteille au programme si prometteur... Et les arômes de celle ci tiennent toutes leurs promesses. C'est un vin vivant, gai, plein d’épices et de fruits, qui gagnera un peu à être servi "frais" (12/14°) et carafé. car le monsieur a du caractère et de l'enthousiasme.
Et l'imagination que le vigneron a utilisé sur l'étiquette nous rappelle enfin que, si l'abus d'alcool est terrrrrriblement dangereux pour la santé, le vin, son histoire, ses hommes et les moments où l'on décide de le déguster sont tous des fêtes. Chaque bouteille célèbre son instant. Le verre de rosé du soir pour arroser la fin d'une journée harassante, la flûte de champagne pour annoncer les plus beaux évènements via les bulles, un peu de rouge à midi parce qu'on a mis les petits plats dans les grands... ou peut etre un petit blanc parce qu'on est entre amis, tout simplement.

mercredi 24 juillet 2013

Amalaya, Alleluia!

C'était un samedi soir presque sans histoires, si ce n'est qu'on était le 13 juillet, veille de fête nationale, et que les artificiers s'affairaient gentiment dans le parc Palmer, où nous avions décidé de passer la soirée.

Poussette oblige, le programme était bien rôdé: balade pour le chou vers 18h (l'été enfin arrivé avait interdit toute sortie plus précoce), apéritif pour ses parents à 19h30 suivi des petits plats servis par Ze Rock, brasserie cenonaise que je recommande et re recommande, pour sa vue, sa carte des vins, la gentillesse de son personnel, l'originalité de ses assiettes, les prix abordables et bien plus encore. zerock.fr  pour ceux qui suivront mon conseil :-) C'est caché à côté du Rocher Palmer et ça vaut le détour.

Je me munis bien évidemment de la carte des vins et décide de faire ma maline en commandant un Tokaj demi sec. Badaboum, l'affreuse nouvelle tombe, il n'y en a plus! Qu'à cela ne tienne, le sommelier ayant compris mon envie d'originalité me propose un riesling... argentin. Banco! Il s'appelle Amalaya, vient du nord de l'Argentine, la région de Cafayate, c'est frais, c'est muscaté, ça sent la rose et le litchi avec une belle finale toute en minéralité et en notes de pamplemousse, qui en ces chaleurs de 13 juillet, ont fait que la bouteille nous a semblé contenir bien moins de 75 cl...


http://amalaya.com/vinos.html

A écouter avec ça, nous avions le bal du 13 juillet, mais made in Rocher de Palmer, un groupe de rock dont je ne suis toujours pas parvenue à trouver le nom mais qui jouait juste et bien avec un dynamisme à déconcerter leur -hélàs- maigre public. J'espère sincèrement qu'ils ont eu plus de succès plus tard dans la soirée. Et oui, poussette oblige, 22h à la maison, mais des arômes d'Amalaya plein le palais!