vendredi 30 mai 2014

#VDV66, on the road of memories...

Mon meilleur souvenir en 66, c'est une plongée. Un beau matin d'août, chaud, du bleu au ciel sur la mer, les cheveux au vent sur un zodiac qui file, le soleil qui réchauffe la nuque. Une crique ou s'amarrer,  fermer les yeux, basculer en arrière, sentir l'eau rentrer dans la combinaison comme une chatouille, contempler la côté découpée aux coteaux encepages... Et puis après la plongée, quand les yeux sont pleins de turquoise et de paix, partager un repas sur une plage dénommée "le bout du monde"...
Une autre fois en hiver, avoir le bonheur de profiter seuls d'une baie de collioure enfin désertée par ses touristes. Croiser au coin d'une rue un frère parce, et dans sa cave, découvrir une cuvée qui porte votre nom et vous enchante...
Quand l'été cogne en plein le temps d'un déjeuner, découvrir la cargolade avec les vignerons de Tautavel, et puis le porró, une tablée de 80 personnes ou tous se prêtent au jeu...
Un jour d'hiver encore, grimper, se hisser jusqu'à la forteresse de peyrepertuse pour y avoir le visage cinglé par le vent, comprendre, une fois tout la haut, ce que signifiait être cathare. Lire, lire et lire encore pour comprendre encore mieux. 
Récemment, y aller "pour le travail", initier une bleue aux rudesses et aux secrets de la région, lui expliquer agly et verdouble, lui montrer le sol, l'autre sol, un cep, un autre cep. Parcourir la cave du Mas Janeil a la main, rire, échanger, et rire encore. C'est beau un rire d'amoureux du vin qui rebondit entre les cuves. 
Se réfugier dans les bras tendres d'un grenache noir, aimer la longue mineralite complexe de son frère blanc, rêver d'un maury 1929...
Le 66, c'est tout cela ce soir. Un puzzle de souvenirs et aussi un peu de vin dans mon verre. Pas de fil conducteur si ce n'est l'envie d'écrire. Merci Iris, lisson.over-blog.com, le 66 m'a réchauffé le cœur ce soir. Vivement le prochain souvenir, on the road again...



Quelque part dans le 66, une vue qu'on aimerait avoir tous les jours...