dimanche 17 juin 2012

Au soleil ...

Le soleil sur une peau. Un roman qui fait voyager. Au coin des lunettes noires, on entrevoit son sourire. Ses lèvres, peut être, vont venir effleurer la sensible raison du cou.
Le roman entraîne pourtant. Il est un fleuve que l'on veut suivre jusqu'à son estuaire, dénouer le suspens enfin! Le soleil chauffe, chauffe. Non, en fait, c'est le désir qui brûle. Le désir d'effleurer cette autre peau, ou plutôt de la dévorer. En faire un délicieux dessert dont on se délecte.
Lâcher le livre dans l'herbe, et se régaler de l'autre jusqu'à plus soif.

Profiter ensuite d'une étreinte que le soleil rend presque étouffante, et choisir un pâle rosé plein de fraises des bois pour se remettre de ses émotions. Un gris blanc (Gérard Bertrand). Un Les Fumées Blanches rosé. Quelque chose de frais, suave, et suffisamment enivrant pour... Recommencer.



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